J’ai toujours une pensée pour Turner quand la lumière change.
Le ciel et l’eau sont les deux étendues que je crains le plus de peindre. Pourtant, je ne me lasse pas de contempler le soleil couchant. Le jaune flirte avec le rouge, le bleu coule sur l’orange, et les nuances qui naissent de ces rencontres me rappellent une palette, en plus pur. Voir les couleurs se mélanger à l’horizon et sur le papier au même moment brise une frontière. Le ciel devient une peinture qui ne sèche jamais et l’aquarelle, un paysage qui respire.