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Originaire du sud de l’Italie, Lorenzo di Stephano est venu étudier les sciences politiques
à la faculté de Corte. Il voudrait obtenir une bourse pour préparer un doctorat.
Passionné d’histoire, il cherche à comprendre comment les grands partis du XXe siècle
ont pu répandre leurs idées dans les villages isolés.
 
« Je suis né dans le Molise, dans un village de 6 000 habitants. Il y a 30 fascistes
dans le coin, mais ils suffisent à tout pourrir. Mon frère a ouvert un centre d’accueil
plus au nord, dans les Abbruzes : il vient en aide aux réfugiés. On a retrouvé une tête
de chèvre devant sa porte.
»