Nous logeons face à la banque nationale, dans un dortoir.

Le quartier qu'on appelle “the Old Bucarest” est flambant neuf.
Une enfilade de bars spacieux vaporisent les terrasses le jour et font danser des strip-teaseuses la nuit.
Bienvenue dans une ambiance à enterrer des vies de garçon.

Les magasins aux moulures pastel proposent de profiter des derniers jours de soldes.

Plus loin, les immeubles cubiques criblés de publicités s'alignent sur de longues avenues.

La curiosité consisterait à marcher, mais nous sommes écrasées de chaleur.

Alors nous végétons dans cette bulle étrange, où un accordéoniste tenace
joue le générique du parrain une centaine de fois.