Me revoici à Madrid en cette fin de mois d'août. À 14h, le soleil cogne et les rues sont désertes.
Revenir en Europe me fait toujours le même effet : tout me paraît propre, comme si l'on pouvait
manger sur les trottoirs. Les routes sont lisses, les gens biens habillés, même les chiens brillent.
À Bogotà, les terrasses de café ou de restaurant n'existent pas. La météo étant aussi incertaine
que la sécurité, l'espace public est très peu investi. Pour rattraper tous ces apéros perdus,
je fais donc la tournée des petits bars de quartier avec ma copine Zazou, venue me rejoindre
quelques jours.