La musique nous accueille dès le premier soir. Tarab, un groupe venu de Chypre, joue sous les oliviers
de la taverne de Halki. Les villageois réunis boivent, rient, oublient leurs soucis en enchaînant les sirtakis.
Une femme dresse soudain son verre en criant que la politique appartient au peuple, mais la musique
et la ronde reprennent : ce soir on fait la fête, on a assez parlé du reste. Philippa me glisse à l’oreille
“De toute façon, tant qu’on a une terre à labourer, on est saufs”.