Allons faire le tour des tchaï shops ! Dans tout le pays, on trouve ces petites échoppes qui vendent ce délicieux thé aux épices. Hashim aime bien celle du croisement près de Canal Street.«Le patron est sympa et il met plus de gingembre que les autres.»
Le patron se nomme Balu. Il prépare le tchaï ici depuis 20 ans, probablement dans la même casserole.
«Je suis ici presque tous les jours, mais hier, on faisait la grève ! La région a lancé beaucoup de travaux, alors les taxes augmentent. Les transports en premier, mais surtout le prix du gaz. On est obligés de changer nos tarifs, mais on perd nos clients. En 2008, un tchaï valait 2 roupies, maintenant il en vaut 10 ! Les grands restaurants de White Town ne sont pas trop affectés : ils sont riches, ils tiendront le coup. Mais nous, on a du mal à suivre.»