À l'angle du parc, Lashmi vend des noix de coco fraîches. Chaque jour, de 9h à 20h, elle fend des coquilles avec une petite machette et râcle la chair blanche. Quand elle ne vient pas, c'est sa mère, Malarvili, qui prend sa place.
«Mon mari m'a laissée tomber quand j'étais enceinte de ma troisième fille !" raconte Malarvili. "J'ai dû me débrouiller seule. Grâce à ma mère, j'ai pu m'installer sur cet emplacement. C'est ma grand-mère qui lui avait appris le métier. Dans ma famille, ça fait quatre générations qu'on a que des filles et qu'on vend des noix de coco !»
Hashim n'en revient pas.
«C'est quand même dingue. Tu sais, en Inde, une famille où il n'y a que des filles, c'est rarissime !»
«C'est quand même dingue. Tu sais, en Inde, une famille où il n'y a que des filles, c'est rarissime !»
Rarissime je ne sais pas, mais j'ai bien compris que c'était peu souhaitable.