À travers la pluie, on entend « Didi Maïelouuuu, Didi Maïelouuuu ».
C’est le surnom de Maëlle au Népal, ça siginifie « Grande soeur jolie coeur».
Quelqu’un l’a reconnue.
Un premier visage familier émerge du chaos.
Cette dame, qu’on appelle « la Didi », était la voisine de Maëlle à Golphu Banjyang.
C’est chez elle que j’ai séjourné il y a douze ans.
Elle et son mari tenaient depuis des années un petit lodge dans la rue principale.
Devant leur bâtisse éventrée, je revois la chambre que j’habitais.
Devant leur bâtisse éventrée, je revois la chambre que j’habitais.
Ils vivent à présent dans un abri en tôle, en haut d’une colline qui domine
les ruines de leur ancienne vie. De l’autre côté de la butte, les habitants
de différents villages se sont regroupés dans un campement.
les ruines de leur ancienne vie. De l’autre côté de la butte, les habitants
de différents villages se sont regroupés dans un campement.
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