Avenue Buzesti, Bucarest.
Notre car s'arrête après avoir sillonné les autoroutes françaises, belges, allemandes et hongroises
pendant plus de 30 heures. Les portes soupirent et s'ouvrent dans un claquement caoutchouteux.
L’air saturé de dioxyde, mêlé au parfum des chaussettes, se dissipe en tourbillonnant
dans la circulation roumaine.
Les taxis attendent. Il n'y a rien à négocier, ils sont unanimes sur les tarifs.
Un homme pressé nous expédie dans le troisième véhicule de la file.
La monnaie a changé : il faut compter en Lei et tout multiplier par quatre.
Le chauffeur met le contact, notre destination semble une évidence.
Tout le monde parle une autre langue.
Le voyage commence.