Le soleil se lève doucement sur le village de Carta. J'erre dans les rues,
un duvet autour de la tête. La tente de Laura est trop petite pour nous trois
et j'ai vite compris que je ne pourrai pas dormir. Deux chiens surgissent d'une ferme,
je brandis une pierre en poussant un cri de gorille.
un duvet autour de la tête. La tente de Laura est trop petite pour nous trois
et j'ai vite compris que je ne pourrai pas dormir. Deux chiens surgissent d'une ferme,
je brandis une pierre en poussant un cri de gorille.
La lumière rose du jour naissant réchauffe la crête montagneuse.
Le drap de brume se lève doucement et les vaches vont paître.
L'adrénaline redescend et mon corps se détend.
Hier soir, nous avons décidé d'abandonner le planning et d'improviser la route.
Je la sens bien, cette journée.