Nous tanguons sur les routes des Carpates depuis des heures.
La voiture, louée dans un mobile-home de Bucarest, est louche.
Les pneus crissent douloureusement à chaque virage serré.
Nous ignorons encore qu’il n’y a qu’un seul phare qui marche.
Nous avons sous-estimé le temps de trajet sur ces routes sinueuses et la tension monte dans l'habitacle.
Il faut faire une pause. Nous garons le carosse à Poiana-Marului.
L'air des montagnes nous rafraîchit les idées.
Si notre itinéraire trop ambitieux est incompatible avec la dolce vita, il faut le changer.