Si les aides sociales publiques ne font pas partie de la culture américaine, en revanche l’armée est la grande priorité du budget national. Les USA représentent à eux seuls un tiers du budget mondial lié aux dépenses militaires.
Il faut reconnaître que la guerre a du bon, au point d’aimer l’odeur du napalm au petit matin.
Dans Une histoire populaire de États-Unis, Howard Zinn explique : «La guerre présente le triple avantage de souder une conscience nationale et développer les sentiments patriotiques, de faire ainsi oublier les problèmes internes et les conflits de classe, et de permettre au marché de trouver de nouveaux territoires pour écouler leur produit».
C’est la même logique décrite par George Orwell dans la société futuriste de 1984. Le monde est alors divisé en trois grands États, qui entretiennent volontairement une guerre perpétuelle afin de faire tourner leur économie tout en maintenant la population sous contrôle.
Moulages en papier sur corps humains réalisés par Matthew Deibel, vétéran de la guerre en Iraq.
Chicago Cultural center.