07/08/2016 12:00
 
 
 
Nous aimerions revivre l'expérience de Rodbov, alors nous choisissons une route blanche.
Cette fois, nous garons la voiture à Copsa Mare.
 
Le dessin est à peine entamé quand un premier portail s'ouvre. 
Ilarion vient s'asseoir avec nous. Il semble ravi de cette visite inattendue.
Il parle sans discontinuer et des mots familiers émergent de ses phrases :
"arhitectură", "casă", " România", "pictură". Une voisine nous montre une photo
de sa fille en communiante, puis un fermier s'assoit à nos côté et s'entaille la main
pour en sortir une écharde. Ilarion ne se laisse pas déconcentrer et continue à discourir.
 
 
Quand je termine son portrait, son visage devient grave et il rentre chez lui.
Après quelques minutes, la porte grince de nouveau.
Ilarion revient avec une énorme tomate qu'il nous tend gentiment.