Cette semaine, j’ai reçu la visite de Julienne Morisseau, qui a un parcours de vie
intimement lié à la diaspora haïtienne. 

 

Ses parents, originaires de Haïti, ont fuit la situation économique de l’île pour s’installer
en Guyane. Julienne est l’ainée d’une fratrie de cinq enfants nés sur le sol guyanais.
Elle obtient le baccalauréat à 18 ans et décide de continuer ses études à Paris.
Aujourd’hui, c’est une jeune femme qui a conscience de l'importance de l'éducation.

 

C’est pourquoi elle a décidé de soutenir l'école "Au secours de l'Enfant »,
crée par son père sur La Colline-Aquin, dans le sud-ouest d’Haïti.
Grâce à l'association OSEDH (Ô secours des enfants démunis haïtiens) soutenue
par sept bénévoles, elle lutte pour l’alphabétisation des enfants de l’île. 

Leur équipe existe aussi grâce à Gaia Molinari (marraine de l'association),
à Valentina Carraro et à Clemente Bernard de DLF Deportivo. Ils interviennent
dans les zones victimes d'exode rurale et de déforestation. En 2015, OSEDH
a financé la scolarisé 200 enfants et le salaire de 8 professeurs et employés.
Cette année, ils augmentent leur capacité à 215 enfants et 10 personnes salariées. 

 

Aujourd'hui ils veulent réparer les dégâts causés par le récent ouragan, continuer
à assurer la scolarité gratuite et un repas quotidien aux enfants de la région.
À moyens termes, OSEDH voudrait bâtir une cantine, une infirmerie et une bibliothéque.
À l’avenir, l’association désire agrandir la capacité d'accueil de l’école
dans un bâtiment respectant les normes parasismiques, mettre en place un module
de formation attrayant au développement rural et participer au reboisement de la zone.

 

Si vous voulez en savoir plus sur l’association et les soutenir
toutes les informations se trouvent ici : www.osedh.org