Cette semaine je suis allée à « La Base », un lieu ayant pour objectif de rassembler les mouvements de mobilisation pour la justice climatique et sociale.
Une conférence était tenue sur le thème « Défendre l’environnement et les droits humains : à quel prix ? ». À cette occasion, j’ai pu écouter les témoignages de Pablo Fajardo, l’avocat qui se bat contre la compagnie pétrolière Chevron pour avoir pollué toute une région de l’Amazonie, Carlos Santiago, qui lutte pour l’interdiction de l’extraction de gaz de schiste en Colombie, et Katia Roux, chargée de plaidoyer Libertés à Amnesty International. Chacun décrivait tous les processus d’intimidation, allant de la diffamation au meurtre, que doivent subir les militants écologistes quand la cause qu’ils défendent entrave les bénéfices d’une grande compagnie. Katia Roux terminait son intervention en expliquant qu’aujourd’hui, « on ne doit pas seulement défendre les libertés, on doit défendre ceux qui la défendent ».
Au fond de la salle, Damien Roudeau et Sophie Tardy-Joubert signaient en avant première les dédicace de leur suberbe bande dessinée Texaco, qui raconte l’histoire du combat de Pablo Fajardo.