Nous partons visiter le grenier Timliline. Creusé dans la roche rouge, il est organisé en couloirs, répartis en trois étages. Des pierres plates affleurant des murs permettent d’accéder aux niveaux supérieurs. Chaque porte en bois est marquée d’un signe qui désigne la famille à laquelle l’abri appartient. Les casiers se transmettent de générations en générations.

Saïd me montre son sac et son poignard. Il est l’Amin, le gardien du grenier.

Nous discutons en prenant le thé, Aziz fait l’interprète. Je demande à Saïd depuis combien de temps il travaille ici. Vu son âge, je m’attends à une date lointaine, mais Saïd travaille ici depuis seulement deux ans, car sa retraite ne suffit pas pour lui, ses deux femmes et leur neuf enfants.